Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la capitale turque, Istanbul, à Ankara, dans les villes d’Antalya, de Malatya et de Van le mois dernier, en réponse à la décision des autorités turques de retirer une loi controversée sur les médias adoptée il y a quelques semaines. Le ministre turc des Affaires européennes Numan Kuzucuoğlu a déclaré vendredi qu’il ne démissionnerait pas. Le président Recep Tayyip Erdogan a également tenté de retarder la démission du gouvernement en refusant de démissionner dans une tentative de prolonger son pouvoir de plusieurs années au cours desquelles le pays s’est éloigné de l’Union européenne. La Turquie a annoncé vendredi avoir rejeté la proposition de l’Union européenne visant à prolonger son adhésion à l’UE de deux ans. Les négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’UE, qui doivent être conclues d’ici la fin de l’année, ont été suspendues le mois dernier après des manifestations violentes à Ankara et dans les régions kurdes. Le gouvernement turc a promis de faire passer une loi sur les médias après la manifestation à Istanbul, mais a refusé de démissionner lorsque les manifestations ont été réprimées par les forces de sécurité. Un autre projet de loi du gouvernement turc, qui a été rejeté par l’UE, est censé limiter les pouvoirs du président. Le vote sur la loi sur les médias a été repoussé au mois de mai.
Les manifestations ont été organisées par des membres du mouvement kurde HDP (Parti démocratique des Peuples), une organisation kurde qui fait partie du Congrès national du peuple, à l’approche des élections du 1er novembre. Les manifestants protestaient contre une loi qui a été adoptée le mois dernier dans le cadre du projet de loi sur les médias, selon les médias. Les manifestants ont tenté de s’introduire dans la maison du président et de le prendre en otage, a rapporté la chaîne de télévision Anadolu. Les manifestants ont ensuite commencé à brûler le drapeau du HDP. Des journalistes turcs ont rapporté qu’un policier avait tiré sur un manifestant. Un journaliste de la chaîne de télévision CNN-Türk a rapporté qu’une voiture de police avait été touchée par des manifestants armés.
Après les protestations, les autorités turques ont arrêté plus de 250 personnes dans toute la Turquie, dont des représentants de HDP. Les autorités ont également arrêté plus de 200 personnes pour avoir participé à des manifestations contre le gouvernement turc dans le monde entier, dont des représentants du HDP.
En Turquie, des centaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à Istanbul, Ankara et dans le monde entier en réponse à l’échec du gouvernement à organiser un vote à la proportionnelle. La manifestation a été dispersée par la police. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants. Les manifestants étaient armés de bâtons et de drapeaux turcs et kurdes. Les manifestants ont été tués par des coups de feu, ont rapporté les médias.
« Les élections législatives anticipées ont échoué en Turquie et ont entraîné la chute de l’AKP. Nous espérons que le peuple turc ne sera pas trop déprimé et continuera à manifester de manière pacifique », a déclaré le président du HDP, Selahattin Demirtas, lors d’une cérémonie en son honneur vendredi. « Nous voulons la paix et la stabilité. Nous voulons des élections libres et honnêtes. Nous voulons que les politiciens soient honnêtes et nous devons nous débarrasser du parti au pouvoir » a déclaré Selahattin Demirtas lors d’une cérémonie en son honneur.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également tenté de retarder la démission du gouvernement en refusant de démissionner dans une tentative de prolonger son pouvoir de plusieurs années au cours desquelles le pays s’est éloigné de l’Union européenne. La Turquie a annoncé vendredi qu’elle ne démissionnerait pas lors d’un scrutin anticipé pour se donner du temps afin de gouverner sans le soutien du Parlement. Les autorités turques ont interdit une chaîne de télévision pro-Kurdes, qui a diffusé en direct la manifestation de samedi en Turquie.
« L’attentat contre les manifestants kurdes a été un coup dur pour la démocratie turque », a déclaré le ministre des Affaires européennes Numan Kuzucuoğlu à propos des manifestations de samedi à Istanbul. « Ils ont commis une erreur en essayant de renverser la loi sur les médias, mais ils ont également commis une erreur en essayant de renverser la loi sur les armes » a-t-il ajouté.
Une autre manifestation a été organisée à Ankara, où des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans le centre culturel et de sport. Les manifestants portaient des t-shirts avec les mots « Les Kurdes veulent les droits et les libertés pour tous » et « Vivez en paix ! » et « Le peuple veut la démocratie ». Plusieurs personnes ont été blessées et 127 ont été arrêtées à Ankara.
Un journaliste de CNN-Türk a rapporté que des policiers avaient ouvert le feu sur un manifestant kurde à Ankara.
« La démocratie turque est brisée, elle est en train de s’effondrer », a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan lors d’un rassemblement en son honneur vendredi, ajoutant que son gouvernement avait besoin de temps pour résoudre les problèmes du pays.
« Nous nous attendons à ce que la démocratie turque se rétablisse, nous avons besoin de temps pour régler les problèmes et pour construire une société ouverte », a déclaré le président Erdogan lors d’une cérémonie en son honneur. « Nous espérons que les gens ne se sentiront pas frustrés et qu’ils ne se sentiront pas frustrés parce que notre gouvernement s’est engagé à faire ce qu’il faut », a ajouté Erdogan. « Nous allons continuer à nous battre pour obtenir ce que nous voulons ».
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également tenté de retarder la démission du gouvernement en refusant de démissionner lorsque les manifestations ont été réprimées par les forces de sécurité.
« Ils ont commis une erreur en essayant de renverser la loi sur les médias, mais ils ont également commis une erreur en essayant de renverser la loi sur les armes », a déclaré le ministre des Affaires européennes Numan Kuzucuoğlu à propos des manifestations de samedi à Istanbul. « Ils ont commis une erreur en essayant de renverser la loi sur les armes. Et ils ont commis une erreur en essayant de renverser la loi sur les médias. Et ils ont commis une erreur en essayant de renverser la loi sur les armes ».